À l'occasion de l'ouverture officielle de la deuxième session du sommet regroupant les États-Unis et l'Afrique, le Président de la République Gabonaise Ali Bongo Ondimba a dans son allocution mis l'accent sur la gouvernance environnementale. Cette méthode de gouvernance met en exergue la sauvegarde de l'environnement dans les différentes politiques de développement. Ce qui conduira certainement à une prospérité économique verte. C'est donc des investissements dans la conservation, la paix et la sécurité qui doivent être menés par les pays. De ce fait, les nations doivent agir de manière conjointe pour lutter en faveur de la préservation des écosystèmes.

Il sied de souligner que depuis plusieurs années, le Gabon fournit de grands efforts en termes de lutte contre le réchauffement climatique et la sauvegarde des écosystèmes. Le pays dépendant de son exploitation pétrolière a décidé de diversifier son économie en la portant sur un terrain vert. Il a été certifié en crédit carbone par les Nations Unies au cours de cette année grâce à sa forêt du bassin du Congo qui constitue un véritablement poumon pour la planète. Le Gabon commercialisera ses crédits carbones dans les prochains mois. Le pays cherche donc à mettre en place une économie verte et durable. 

 

Des atouts verts

Si le Gabon se conforte dans la mise en place d'une économie verte c'est en grande partie parce qu'il regorge de nombreux atouts pour sa politique. Le pays est recouvert à plus de 80% de forêt. Cette dernière permet de réduire l'action du réchauffement sur la planète. En outre, le climat équatorial qui règne dans le pays favorise la sauvegarde de sa richesse verte. Le pays ambitionne donc d’augmenter le niveau des richesses produites tout en maîtrisant l’empreinte écologique des activités humaines à un niveau faible. C'est dans ce vocable que le Président Ali Bongo invite les participants au sommet à emboîter le pas.

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